Bourdonnay, château de Marimont (Moselle)

Histoire et Cultures de l'Antiquité et du Moyen Âge (EA1132 / HISCANT-MA) - Université de Lorraine

2018

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Cette terre appartient au sire de Réchicourt qui est contraint, au milieu du XIIIe siècle, de la reprendre en fief de l'évêque de Metz qui dispose de la forteresse voisine de Vic-sur-Seille. Mentionné en 1297, le château pourrait être plus ancien de près d'un siècle. En 1427, il est détruit par l'évêque de Metz qui s'engage à le reconstruire au profit des lignages qui se succédent à la tête de Réchicourt : Linange, Daun et Hohenfels. Rebâti, le château ne survit pas au passage des troupes françaises en 1574. Il semble que le château n'est pas relevé et il est évoqué en ruine en 1757 dans un état des revenus de la seigneurie. Un château est enfin rebâti au XIXe siècle mais succombe sous les combats de la Libération en 1944.

Ce château, situé au sommet d'une colline marneuse, domine les environs du Pays des Etangs. A 1300 m au nord de Bourdonnay, cet écart abrite un tertre tronconique de plan ovoïde de 85 x 100 m à la base pour 40 x 60 m au sommet. Un vestige de tour circulaire, conservée sur 9 m de hauteur pour autant de diamètre avec des murs épais de 2 m, constitue le principal vestige bâti en moellons équarris. Un vaste fossé entoure le site et l'isole. La basse cour, située sur un replat au nord est aujourd'hui occupée par une exploitation agricole.

57 099

XII - XIX s.

seigneurial

rural

Gérard Giuliato, "Les premiers châteaux dans le pays du sel en Lorraine (X^e-XII^e s.)", in : CRAHAM éd., Château-Gaillard : études de castellologie médiévale. Actes du colloque international tenu à Luxembourg (Luxembourg), 23-29 août 1992, vol. XVI, Caen, Publications du Centre de recherches archéologiques médiévales, 1994, p. 215-232.

Gérard Giuliato, "Les résidences fortifiées des évêques de Metz en Lorraine au Moyen Âge", in : Renoux Annie dir., Palais royaux et princiers au Moyen Âge. Actes du colloque international tenu au Mans les 6-7 et 8 octobre 1994, Le Mans, Publications de l'université du Maine, 1996, p. 117-132.